L’analyse grammaticale
Il faut savoir qu’il y a 9 classes grammaticales : nom,
pronom, verbe, adjectif, déterminant, adverbe, préposition, conjonction, interjection.
Généralement on vous propose à analyser des groupes ou les
classes suivantes : nom, pronom, verbe, adjectif.
Voyons maintenant les fonctions courantes : sujet, complément
(du nom ; de l’adjectif ; d’objet direct, indirect, second, d’agent,
circonstanciel), mis en apposition, attribut, épithète.
Exemple :
Le vaillant surveillant, consciencieux, rencontre les élèves
qui sont sérieux dans la cours de l’école.
vaillant : adjectif qualificatif, masculin singulier,
épithète de surveillant.
consciencieux : adjectif qualificatif, masculin
singulier, mis en apposition pour surveillant.
les élèves : groupe nominal, masculin pluriel,
complément d’objet direct du verbe rencontre.
qui : pronom relatif, masculin pluriel, sujet de
l’auxiliaire sont.
sérieux : adjectif qualificatif, masculin pluriel,
attribut du sujet les élèves.
cour : nom commun de chose, féminin singulier,
complément circonstanciel de lieu.
l’école : groupe nominal, féminin singulier, complément
du nom cour.
L’analyse logique
se réussit si on identifie les verbes et leur sujet ; puis les liens entre
les propositions.
1)
Il sort à midi et reviens une heure plus tard.
2)
Il n’est pas revenu ; il a pris la fuite.
Pour ces deux phrases les liens sont la conjonction de
coordination en 1) et le point-virgule en 2). Alors, on a des propositions
indépendantes.
Sinon, trois cas sont à prévoir dans la proposition
subordonnée :
1)
Je préfère les arachides qui sont grillées.
2)
Je veux que les arachides soient grillées.
3)
Je préfère les arachides quand elles sont récoltées en hivernage.
En 1) la proposition est une relative. On voit le pronom à
côté du nom.
En 2) la proposition est complétive ; on a une
conjonction car le « que » suit un verbe.
En 3) la proposition est une circonstancielle ; on a un
conjonction de subordination « quand ».
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