dimanche 24 juillet 2022

TSQ correction fable "La jeune veuve"

Réponses aux questions 

1. Quel genre de texte a-t-on ? Justifiez votre réponse.

Réponse : on a une fable poétique. Le texte est composé d'une histoire qui illustre une moralité. On note aussi qu'il est écrit en vers rimés et composé de strophes.


2.Quelles figures de style identifiez-vous dans ces passages ?

Réponse

-  "L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits" : on a une antithèse.

- "l'autre a mille attraits" : on a une hyperbole.

- "Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose" : on a une accumulation.


3. A quoi correspond le vers souligné ? Reformulez ce qu'il veut dire.

Réponse : il s'agit de la moralité. Le fabuliste veut dire que le temps favorise l'oubli des douleurs.


4. Donnez deux mots de même famille que "parure".

Réponse : on a apparaître, apparition, parution.


5. Analysez les mots soulignés dans le texte. Réponse

jeune : adjectif qualificatif, féminin singulier, épithète du nom beauté.

Le défunt : groupe nominal, masculin singulier, sujet inversé de a.

L'époux : groupe nominal, masculin singulier, attribut de cloître.

On : pronom personnel, sujet du verbe se plonge.

Tant : adverbe d'intensité, modifie le sens de l'adjectif chéri.


6. Faites l'analyse logique de la phrase en gras.

Réponse

ne songez plus aux morts : proposition principale. 

Puisqu'il est des vivants : proposition subordonnée conjonctive, introduite par la locution conjonctive puisque, complément circonstanciel de cause de la principale.


7. Donnez le temps et le mode du verbe "noyiez" au vers 25.

Réponse : le verbe est au présent du subjonctif.

jeudi 21 juillet 2022

Analyse

L’analyse grammaticale

Il faut savoir qu’il y a 9 classes grammaticales : nom, pronom, verbe, adjectif, déterminant, adverbe, préposition, conjonction, interjection.

Généralement on vous propose à analyser des groupes ou les classes suivantes : nom, pronom, verbe, adjectif.

Voyons maintenant les fonctions courantes : sujet, complément (du nom ; de l’adjectif ; d’objet direct, indirect, second, d’agent, circonstanciel), mis en apposition, attribut, épithète.

Exemple :

Le vaillant surveillant, consciencieux, rencontre les élèves qui sont sérieux dans la cours de l’école.

vaillant : adjectif qualificatif, masculin singulier, épithète de surveillant.

consciencieux : adjectif qualificatif, masculin singulier, mis en apposition pour surveillant.

les élèves : groupe nominal, masculin pluriel, complément d’objet direct du verbe rencontre.

qui : pronom relatif, masculin pluriel, sujet de l’auxiliaire sont.

sérieux : adjectif qualificatif, masculin pluriel, attribut du sujet les élèves.

cour : nom commun de chose, féminin singulier, complément circonstanciel de lieu.

l’école : groupe nominal, féminin singulier, complément du nom cour.

 

L’analyse logique se réussit si on identifie les verbes et leur sujet ; puis les liens entre les propositions.

1)      Il sort à midi et reviens une heure plus tard.

2)      Il n’est pas revenu ; il a pris la fuite.

Pour ces deux phrases les liens sont la conjonction de coordination en 1) et le point-virgule en 2). Alors, on a des propositions indépendantes.

Sinon, trois cas sont à prévoir dans la proposition subordonnée :

1)      Je préfère les arachides qui sont grillées.

2)      Je veux que les arachides soient grillées.

3)      Je préfère les arachides quand elles sont récoltées en hivernage.

 

En 1) la proposition est une relative. On voit le pronom à côté du nom.

En 2) la proposition est complétive ; on a une conjonction car le « que » suit un verbe.

En 3) la proposition est une circonstancielle ; on a un conjonction de subordination « quand ».

lundi 11 juillet 2022

TSQ fable

Préparation au second tour TSQ


La Jeune Veuve


La perte d'un époux ne va point sans soupirs.

On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.

Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ;

Le Temps ramène les plaisirs.

Entre la Veuve d'une année

Et la veuve d'une journée

La différence est grande : on ne croirait jamais

Que ce fût la même personne.

L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits.

Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne ;

C'est toujours même note et pareil entretien :

On dit qu'on est inconsolable ;

On le dit, mais il n'en est rien,

Comme on verra par cette Fable,

Ou plutôt par la vérité.


L'Epoux d'une jeune beauté

Partait pour l'autre monde. A ses côtés sa femme

Lui criait : « Attends-moi, je te suis ; et mon âme,

Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler. »

Le Mari fait seul le voyage.

La Belle avait un père, homme prudent et sage :

Il laissa le torrent couler.

A la fin, pour la consoler,

« Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes :

Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes ?

Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts.

Je ne dis pas que tout à l'heure

Une condition meilleure

Change en des noces ces transports ;

Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose

Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose

Que le défunt.- Ah ! dit-elle aussitôt,

Un Cloître est l'époux qu'il me faut. »

Le père lui laissa digérer sa disgrâce.

Un mois de la sorte se passe.

L'autre mois on l'emploie à changer tous les jours

Quelque chose à l'habit, au linge, à la coiffure.

Le deuil enfin sert de parure,

En attendant d'autres atours.

Toute la bande des Amours

Revient au colombier : les jeux, les ris, la danse,

Ont aussi leur tour à la fin.

On se plonge soir et matin

Dans la fontaine de Jouvence.

Le Père ne craint plus ce défunt tant chéri ;

Mais comme il ne parlait de rien à notre Belle :

« Où donc est le jeune mari

Que vous m'avez promis ? dit-elle. ».

Jean de La Fontaine, Les Fables, 1668


Questions


1. Quel type de texte a-t-on ? Justifiez votre réponse.

2.   Quelles figures de style identifiez-vous dans ces passages ? "L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits" ; 

"l'autre a mille attraits" ; 

"Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose"

3.  A quoi correspond le vers souligné? Reformulez ce qu'il veut dire.

4.  Donnez deux mots de même famille que "parure".

5.   Analysez les mots soulignés.

6.   Faites l'analyse logique de la phrase en gras.

7.   Donnez le temps et le mode du verbe " noyiez" au vers 25.


mercredi 6 juillet 2022

Exercice préparation Bac juillet 2022

Sujet : « La poésie est la conscience d'un monde passé et d'un monde à venir. » affirme George Gordon Byron dans Les maximes et pensées.

Vous montrerez que la poésie peut évoquer le passé, puis vous expliquerez en quoi le poète joue un rôle de prophète. Vous démontrerez enfin que la poésie peut aussi s'inscrire dans l'actualité contemporaine.


Analyse du sujet :

Poésie : étymologie « poiein » créer. C’est langage esthétique. Le poète est un aède durant le Moyen Âge. 

Le poète est défini aussi par sa capacité à voir plus que le commun des mortels.

Voir Ronsard « Hymne de l’automne », Hugo « Fonctions du poète », Rimbaud parle du poète « voyant », Baudelaire dans « L’Albatros » 


"Conscience du passé" : évocation de l’histoire, rappel à la mémoire

"[Conscience] d'un monde à venir" : prédit ce qui va venir, prévoit, anticipe le futur


Attention ! Ne jamais perdre de vue le plan proposé dans la consigne. La 3ème partie est un dépassement, donc ce qui sera développé dans les deux premières parties aura des répercussions.


Reformulation : La poésie est non seulement un moyen d’examiner l’histoire mais aussi elle essaie de prévoir le futur.


Dégagez la problématique à partir du plan suivant :


I. La poésie est moyen de traduire le passé

II. Le poète porteur d'espoir agit sur le futur

III. Le poète s'occupe de l'époque contemporaine

Citations sur la littérature et la lecture

Michel de Montaigne écrit, dans le livre II de ses Essais : « Je n'ai pas plus fait mon livre que mon livre ne m'a fait. »


"On ne lit jamais un livre. On se lit à travers les livres, soit pour se découvrir, soit pour se contrôler." Romain Rolland

"On aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit." Marcel Proust

"Quand on lit trop vite ou trop doucement, on n’entend rien." Blaise Pascal

"Sans la littérature, on ne saurait pas ce que pense un homme lorsqu’il est seul." Georges Perros 

"La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer." Roland Barthes 

"Je suis un écrivain, je suis un rêveur et plus je m'engagerai, plus je m'éloignerai de ma vraie nature" Henri Troyat


« Le seul écrivain engagé est celui qui, sans rien refuser du combat, refuse de rejoindre les armées régulières » Jean Paul Sartre.


« Qu’importe que l’on viole l’histoire, si c’est pour lui faire de beaux enfants » Alexandre Dumas.


« Ecrire, c’est toujours refuser le monde tel qu’il est. » Albert Camus


 « L’œuvre d’art, c’est une idée qu’on exagère. » André Gide


« J’appelle un livre manqué, un livre qui laisse le lecteur intact » André Gide


André Gide : « Inquiéter, tel est mon rôle. Le public préfère toujours qu’on le rassure Il en est dont c’est le métier, il n’en est que trop. »


lundi 4 juillet 2022

Des citations d'auteurs du romantisme

« Je lis dans l'avenir la raison du présent. », Alphonse de Lamartine


« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. » dans le poème "L'isolement", Alphonse de Lamartine


 « Rien n'est vrai, rien n'est faux ; tout est songe et mensonge, / Illusion du cœur qu'un vain espoir prolonge. Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs. » Alphonse de Lamartine dans " Le tombeau d'une mère"

Alphonse de Lamartine, « Les poètes sont les voix de ceux qui n'ont pas de voix. »

« Puis mon cœur, insensible à ses propres misères, / S'est élargi plus tard aux douleurs de mes frères; / Tous leurs maux ont coulé dans le lac de mes pleurs, / Et, comme un grand linceul que la pitié déroule, / L'âme d'un seul, ouvert aux plaintes de la foule, / A gémi toutes les douleurs... » Extrait de l'Epître A Félix Guillemardet, Alphonse de Lamartine

« L'homme n'a point de port, le temps n'a pas de rive ; / Il coule et nous passons ! » Lamartine, Méditations poétiques


Citations de Victor Hugo

« Je n'ai pas l'intention de faire un livre, je pousse un cri. » Victor Hugo


« L’art pour l’art est beau mais l’art pour le progrès est plus beau encore » Victor Hugo


Victor Hugo  "ton libérateur, c’est le livre."


« Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! Insensé qui croit que je ne suis pas toi » Préface de Les Contemplations de Victor Hugo


Victor Hugo, Châtiments, dans « Ultima verba » : « Je serai […] / La voix qui dit : malheur ! la bouche qui dit : non ! »


"Car la poésie est l'étoile / Qui mène à Dieu rois et pasteurs.", écrit Victor Hugo


"Le but de l'art est presque divin : ressusciter s'il fait l'histoire ; créer, s'il fait de la poésie." affirme Victor Hugo.


Citations de Musset


" L'homme est un apprenti la douleur est son maître, / Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. ", écrit Alfred de Musset dans La nuit d'octobre.


Alfred de Musset dans La nuit d'octobre écrit : "En se plaignant on se console, / Et quelquefois une parole / Nous a délivrés d'un remord."


"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux / Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots"

Alfred de Musset


samedi 2 juillet 2022

La citation dans l'argumentation

J'ai plusieurs citations, puis-je les utiliser dans ma dissertation ? Et comment ? Quand devrai-je les convoquer dans mon argumentation ?


C'est bien de disposer de citations valides. Seulement, il faut les employer à bon escient et de façon appropriée.

Éviter de trop les juxtaposer, surtout si elles ne renvoient pas à la même analyse.

On peut bien évidemment recourir aux citations d'autorité, mais elles ne doivent pas être les seules ressources d'illustration. Il faut faire preuve de maitrise des œuvres et textes littéraires, particulièrement ceux étudiés en classe ou lus ex cathédra. 

Si la citation n'est pas suffisamment connue, alors les références sont obligatoires.

Pour ce qui est de la place de la citation dans l'argumentation, elle peut intervenir à n'importe quel moment : au début, au milieu ou à la fin. Nous soumettons à votre sagacité quelques cas pratiques. A votre tour de trouver une argumentation pour les mettre en pratique.


Exemples

Blaise Cendrars résume l'attention que le poète porte au monde quotidien par la métaphore suivante : « Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie », écrit-il en 1913 dans La Prose du Transsibérien.

Jean Cocteau quant à lui, soutient que la poésie  "montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement" dans Le secret professionnel.


"La science décrit la nature, la poésie la peint et l'embellit.", affirme l'écrivain et biologiste Georges-Louis Leclerc de Buffon.


"La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l'espoir du Monde ?", s'interroge le poète et homme politique sénégalais Léopold Sédar Senghor.


" Les vers chantent pour moi ce dire je n'ose" Du Bellay, Les Regrets