Interprétation de l'allitération et de l'assonance
Allitérations en [f], [s], [ʃ], [v], [z] évoquent le souffle, le vent, le
sifflement, le frottement, la légèreté, etc.
Allitérations en [m], [n], [ñ], [l], [r] sont des sons fluides et doux
pouvant traduire
- [l], [r] l’écoulement, l’eau ruisselante, la durée
de ce qui est évoqué, etc.
- [m], [n], [ñ] la douceur, la délicatesse,
l’affection, la tendresse, l’agilité, l’aisance.
Allitérations en [p], [t], k], [b],
[d], [g] sont des sons secs ou durs, brefs,
violents.
- [p], [t],
k] évoquent un bruit sec, un craquement, et même la colère, l’indignation,
l’écœurement, etc.
- [b], [d],
[g] évoquent un bruit sourd, un bourdonnement, un tremblement, la dureté, la
lourdeur.
Assonances
en [ou], [u] expriment un
bruit sourd, la lourdeur, le mystère, l’inquiétude.
Assonances en [i], [e], [ɛ̃] sont des sons aigus, strident qui
peuvent évoquer un grincement, un cri, une plainte, une douleur, et même la
clarté, la vérité.
Assonances en [ã], [o], [on] traduisent l’ampleur, la grandeur,
la majesté mais parfois la langueur, la mélancolie, le soupir.
Assonances en [ø], [œ], [ǝ], [œ̃] évoquent l’absence, le silence, le
murmure, mais aussi la durée.
Toutes
interprétations sont proposées à titre indicatif ; il s’agit d’abord de
les confirmer dans le texte avec d’autres indices pour juger leur pertinence et
leur utilité dans l’interprétation.
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