Cliquez sur le titre d'un livre pour aller télécharger
Phèdre de Jean Racine
L'école des femmes de Molière
Le Cid de Corneille
Fables Livre I de Jean de La Fontaine
Fables Livre II de Jean de La Fontaine
Zadig de Voltaire
Candide de Voltaire
Le père Goriot de Balzac
Madame Bovary de Flaubert
Claude Gueux de Victor Hugo
pour écouter le texte : Claude Gueux (audio)
La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée
Penda la capricieuse (Extrait)
Penda
était une jeune fille belle comme les étoiles du ciel, belle à vous donner
envie de l’avaler.
Elle
passa une enfance adulée ; elle n’eut pas à crisper la main sur un pilon
qui en eût meurtri la paume fragile ; point, non plus, de ces lourdes
charges à transporter sur la tête et qui épaississent le cou, enflent les bras.
On ne voulut pas offusquer ses regards par la fumée des cuisines.
L’art
de la composition orale des poèmes, l’art de moduler les mots sur les rythmes
du chant des oiseaux, du cours des ruisseaux, de la chute des gouttes de pluie,
l’art d’exprimer, dans le langage de la danse, la signification des airs de
tam-tam et aussi l’art de se parer, de se bien tenir furent les seuls
enseignements de son enfance.
A
l’âge du mariage, Penda se montra difficile ; elle ne voulut épouser qu’un
homme qui n’eût pas de cicatrices. Elle refusa Massamba, connu pour ses faits
d’armes mais qui portait une cicatrice, vestige glorieux d’un coup de lance
reçu à la bataille.
Elle
évinça Mademba, le plus célèbre tueur de lions du pays, parce que son épaule
avait été marquée par le coup de griffe d’une lionne blessée.
Il
en vint de riches, de beaux, de nobles. Penda les repoussa.
Le
bruit fit le tour du pays.
Un
jour, il se présenta un homme qui se disait prince d’un pays situé à sept
semaines de marche.
On
ne pouvait le nier, à considérer les cavaliers nombreux qui l’accompagnaient.
Deux
serviteurs, attachés à la personne de la princesse, affirmèrent que le prince
ne portait aucune cicatrice.
Penda
consentit à l’épouser.
Le
jour où Penda devait rejoindre la maison de son époux, la reine-mère lui donna
les conseils d’usage et aussi « Nélavane », un cheval à l’aspect
somnolent. Penda se plaignit.
-
Mère, je devais monter notre plus beau cheval pour me présenter devants les
sujets de mon mari.
-
Ma fille, Nélavane a de la sagesse, il sera ton conseiller aux moments
difficiles.
Penda
fit endosser à son cheval le plus riche caparaçon de l’écurie royale pour
masquer sa laideur.
Elle
chevaucha de longues journées à côté de son mari qui conduisait un pur-sang
d’une finesse et d’une nervosité extraordinaires.
Suivaient
cavaliers et griots. Penda, dressée sur ses étriers de fer, admirait la
perspective houleuse des têtes altières, nimbées du voile de poussière que
soulevait le pas cadencé des coursiers. Il lui sembla que leur nombre
diminuait, que les files devenaient creuses à chaque tournant de sentier.
Etait-ce le voile de poussière qui lui cachait les derniers rangs de
cavaliers ?
Il
semblait que les arbres qui bordaient le chemin augmentaient de nombre quand on
les avait dépassés. Ces interrogations fourmillaient dans l’esprit de Penda.
Elle crispa les doigts sur les rênes.
Le
cheval s’arrêta sous la morsure du fer meurtrissant sa bouche. Penda fut tirée
de sa méditation. Elle demanda explication, d’autant que le dernier rang venait
de s’éclipser
-
Où sont passés, mon époux, les hommes qui formaient notre escorte ?
-
Ils sont redevenus, sous mon charme, ce qu’ils étaient, des arbres
-
D’où vous vient ce pouvoir ?
-
Je suis Lion-fée. J’ai su qu’il existait une jeune fille capricieuse qui ne
voulait pas épouser d’homme qui eût une cicatrice.
Les
bras s’étaient transformés en pattes velues de lion.
Le
cheval disparut. Elle vit, devant elle, un lion à queue nerveuse et agitée.
-
Suis-moi, dit-il.
Penda,
terrifiée, avait la gorge sèche ; sa respiration était sur le point de
s’arrêter, tout son corps était pris de frémissements.
Penda
ne put jamais s’accommoder de la viande crue qui était de rigueur aux repas du
lion. Quand son époux partait à la chasse, elle allait dans la brousse alentour
déterrer quelques tubercules d’igname.
L’hivernage
survint ; jour et nuit de lourds nuages, monstres pleins d’eau, crachèrent
le liquide de leur ventre. Lion fouilla les sous-bois, surveilla les carrefours
de la brousse ; il ne rencontra ni sanglier ni antilope.
Un
jour, « Nélavane » dit à Penda :
-
Si votre mari ne trouve rien à la chasse, il vous mangera en rentrant, fuyons,
fuyons vite…
L’inquiétude
de Penda se laissa bercer, du matin au soir, par la chute précipitée des
gouttes de pluie sur les feuilles des arbres et sur le sol détrempé. Nélavane
hennissait d’impatience, sans arrêt ; à Penda qui s’en étonna, il
dit :
-
Maîtresse, fuyons, votre mari est sur le chemin du retour.
« Avant
de partir, déposez trois crachats, un dans l’antre, un autre derrière le
fromager de la cour et le troisième dans le grenier. »
Cela
fait, Penda sella Nélavane et, brides abattues, elle courut vers le pays natal.
Lion
rentra fatigué et aigri par les courses inutiles.
En
chemin, il s’était décidé à manger sa femme. Il fut étonné de trouver l’antre
vide et appela d’une voix perplexe :
-
Penda ! Penda !
-
Ici, répondit-on du grenier.
-
Viens…
Penda
ne se montra pas.
Lion
s’impatienta.
-
Penda, voyons… qu’est-ce que tu attends ?
-
J’arrive, répondit le crachat du fromager.
Lion
sortit et, sur un ton coléreux :
-
Penda où es-tu ? Penda, Penda ?
Des
voix répondirent :
-
Me voici, je suis ici. Je viens dans un moment…
Il
comprit qu’il était dupe d’une farce magique ; il se mit sur la route de
la poursuite.
Il
courut du lever du soleil à son coucher et du soir jusqu’à l’heure où le soleil
est au milieu du ciel.
Il
atteignit un petit village :
Avez-vous
vu passer, dit-il, une fille belle comme les étoiles du ciel, belle à vous
donner envie de l’avaler ?
-
Elle a traversé notre pays à l’aube, répondit-on.
Il
passa des fleuves à la nage, se faufila à travers les fourrés et atteignit un
deuxième village :
-
Avez-vous vu une fille belle comme les étoiles du ciel, belle à vous donner
envie de la croquer ?
-
Ce voile de poussière, là-bas, lui dit-on, est soulevé par son coursier.
Penda
aperçut son mari ; de peur, elle fouetta le flanc de son cheval.
-
Ne me frappez pas, conseilla Nélavane, en se cabrant de douleur ; ayez
confiance, je vous sauverai.
Lion
était à trois bonds d’eux, il franchit les trois en un seul. Nélavane frappa
d’un sabot le sol : il en jaillit un lac immense. Lion mit une journée à
le traverser.
Le
matin du troisième jour de sa fuite, on apercevait les toits de chaume et les
arbres du village natal.
Lion
les rejoignit de nouveau et, poussant un grand rugissement, il empoigna la
queue de Nélavane. Penda éperonna vigoureusement sa monture.
Nélavane
fit un saut terrible qui le transporta au-delà du septième ciel, dans le monde
insoupçonné de ceux qui vivent sur la terre noire.
-
Penda, reprocha Nélavane, par votre faute, nous voici sur une planète où il
n’existe pas de femmes. Si l’on découvre votre sexe vous serez mise à mort.
….
Nélavane
habilla Penda en homme ; il lui apprit à stimuler une démarche d’homme, à
donner à sa voix des flexions mâles.
Un
jour qu’il faisait très chaud, elle se mit à son aise pour dormir.
Un
Maure de la Cour royale découvrit que l’ « étranger » portait
deux seins à la peau satinée. Or les Maures ne gardent pas les secrets.
Il
s’en fut trouver le roi et dit :
-
En vérité, Majesté, l’étranger du pays est femme !
-
Si c’est un mensonge ; répondit le monarque, je te ferai décapiter !
-
J’en suis aussi sûr que je m’appelle Ahmed, assura le Maure.
Le
lendemain, le crieur public de la capitale promulgua au son du tam-tam que le
roi invitait ses sujets à venir, nus, se baigner sur les rives du fleuve.
-
La baignade est organisée pour vous confondre, expliqua Nélavane à Penda ;
pendant votre sommeil, je vous transformerai en homme, le plus beau.
L’espion
Maure fut décapité.
-
C’est au prix de ma vie, Penda, que les mages m’ont donné le pouvoir de
transformer votre sexe, lui dit Nélavane, au retour de la baignade ; demain
à l’aube je mourrai, vous rassemblerez mes os et les calcinerez. A minuit,
tournez vers le levant, enveloppez-vous d’un voile blanc, et les yeux fermez
soufflez sur ma cendre.
Penda
pleura des larmes de sang en hommage funéraire à son dévoué serviteur.
A
minuit, elle s’enveloppa d’un voile blanc et, les yeux fermés, souffla sur les cendres ;
elle se sentit transportée à une vitesse inouïe, à travers l’espace. Elle
perdit connaissance.
A
son réveil, elle était dans sa famille, entourée de la reine mère et des
courtisans. Elle raconta son histoire qui se répondit dans le pays, franchit
toutes les frontières.
Depuis
ce jour, les jeunes filles se montrent moins capricieuses à l’âge du mariage.
Ousmane
Socé, Contes et légendes d’Afrique
noire, 1962
LES
MAUVAISES COMPAGNIES I
Vivre seul et se moquer d'autrui, se
moquer d'autrui, de ses soucis comme de ses succès, c'est là, sans conteste, un
sage et raisonnable parti. Mais ignorer absolument les rumeurs, les potins, et
les cancans, cela peut amener parfois des désagréments au solitaire.
Si Kakatar-le-Caméléon, le Caméléon sage
et circonspect jusque dans sa démarche, avait frayé plus souvent avec les
habitants de la brousse ou même avec ceux des villages, il aurait su ce que
tout un chacun pensait de Golo-le-Singe. II aurait connu l'opinion des hommes
et le sentiment des bêtes à l'endroit de cet être malfaisant, mal élevé, mal
embouché, querelleur et malicieux, menteur et débauché, dont la tête n'était
pleine que de vilains tours à jouer au prochain. Il aurait su pourquoi Golo
avait les paumes des mains noires à force de toucher à tout, et les fesses
pelées et rouges d'avoir reçu tant de coups. Leuk-le-Lièvre lui aurait sans
doute dit pourquoi Golo n'était pas un compagnon souhaitable; Thile-le-Chacal,
Bouki-l'Hyène et même Bakhogne-le-Corbeau lui auraient appris pourquoi Golo
n'était pas à fréquenter assidûment. M'Bottele-Crapaud lui aurait avoué que,
pour sa part, jamais dans sa famille personne n'avait fait de Bagg-leLézard son
compagnon de route, car il y a compagnon et compagnon ; et que sans nul doute,
la société de Golo-le-Singe n'était pas faite pour lui, Caméléon.
Mais Kakatar ne hantait pas les mêmes
parages que tous ceux-là ; et, s'il lui advenait d'aventure d'en aviser un sur
son hésitante et titubante route, il savait prendre la teinte des objets qui
l'entouraient jusqu'à ressembler à l'écorce d'un vieux baobab, aux feuilles
mortes qui lui servaient alors de lit, ou aux herbes vertes contre lesquelles
il s'adossait.
Un jour, cependant, au bord d'un
sentier, Golole-Singe, qui passait en gambadant, put distinguer Kakatar collé
contre le flanc d'une termitière.
- Oncle Kakatar, as-tu la paix? salua
Golo d'une voix doucereuse.
Force fut au taciturne solitaire, dont
l'humeur était moins changeante que la couleur de la peau, de répondre à la
politesse. Car " Assalamou aleykoum " n'est pas plus beau que "
Aleykoum salam ", et l'on doit payer, l'on peut payer cette dette sans
s'appauvrir. Et puis, rendre un salut n'a jamais écorché la bouche.
- La paix seulement ! répondit donc
Kakatar, de mauvaise grâce, il est vrai. Mais il ne connaissait pas assez Golo,
s'il pensait être débarrassé de lui à si peu de frais.
- Où donc se dirigeaient vos jambes si
sages, mon oncle? s'enquit le curieux.
- Je m'en allais vers N'Djoum-Sakhe,
expliqua Kakatar, que le singe approchait de si près qu'il commençait à prendre
la teinte du pelage de son interlocuteur. Ce que voyant, et sans doute aussi la
ressemblance aidant de leurs queues qui leur servaient à tous deux parfois de
cinquième main, Golo se crut autorisé à plus de familiarité
- Eh bien ! oncle, je t'accompagne et je
me ferai facilement à ton allure.
lis s'en allèrent donc tous deux vers
N'DjoumSakhe, Golo essayant en vain, dès les premiers pas de se régler à
l'allure balancée et hésitante de son compagnon qui tâtait d'abord l'air et
semblait à chaque instant chercher s'il n'y avait pas une épine sur son chemin.
N'y tenant plus, Golo se mit à trotter à droite et à gauche, devant et
derrière, pour revenir de temps à autre tenir un petit propos à son compagnon.
Le sentier n'était pas long qui menait à
N'DjoumSakhe, mais l'allure de ces voyageurs, dont l'un avait toujours l'air de
marcher sur des braises ardentes et sautillait tout le temps et dont l'autre
semblait avancer sur un troupeau de hérissons, l'allure de ces deux voyageurs
n'était pas des plus rapides. Le soleil ardait dur et dru au-dessus de leurs
têtes qu'ils n'avaient pas encore parcouru la moitié de la moitié du sentier de
N'Djoum-Sakhe. Golo et Kakatar s'arrêtèrent à l'ombre déchiquetée d'un palmier,
en haut duquel pendait une gambe, une calebasse-gourde.
- Tiens, fit Golo, qui était au courant
de tout, tiens, N'Gor espère ce soir une bonne récolte de vin de palme ; mais
nous mouillerons bien nos gorges avant lui, car il fait vraiment trop chaud.
- Mais ce vin de palme n'est pas à nous
! s'ahurit Caméléon.
- Et puis après ? interrogea le Singe.
- Mais le bien d'autrui s'est toujours
appelé " laisse ".
Golo ne releva même pas la remarque ; il
était déjà en haut du palmier, il avait décroché la gourde et buvait à grands
traits. Quand il eut tout vidé du liquide frais, mousseux et pétillant, il
laissa choir la gourde, qui faillit écraser son compagnon. II redescendit et
déclara
- Le vin de palme de N'Gor était
vraiment délicieux. Nous pouvons continuer notre chemin, mon oncle.
Et ils repartirent. Ils n'étaient pas
encore bien loin du palmier lorsqu'ils entendirent derrière eux des pas plus
assurés et plus pesants que les leurs. C'était N'Gor qui avait retrouvé sa
gourde en miettes au pied de l'arbre, et non, comme il s'y attendait avec juste
raison, là-haut, au flanc du palmier et remplie de vin de palme. Quand Golo,
qui s'était retourné, l'aperçut, il pensa tout d'abord à se sauver et laisser
son compagnon s'expliquer avec l'homme ; mais il n'eût pas été digne de sa race
s'il avait agi aussi simplement. Pensez donc ! et si Kakatar s'expliquait avec
N'Gor et l'accusait, lui Golo, qui prenait la
fuite, pas assez loin certainement ni
assez longtemps sans doute pour ne point tomber un jour ou l'autre entre les
mains du Baigneur de palmiers. II s'arrêta donc et dit à son compagnon d'en
faire autant, ce qui ne demandait pas beaucoup d'efforts à celui-ci. N'Gor vint
à eux avec la colère que l'on devine :
- on a volé mon vin de palme et cassé ma
gourde. Connaissez-vous le coupable, si ce n'est l'un de vous deux ?
Caméléon se tut, se gardant bien
d'accuser son compagnon de route.
- Moi, je le connais, fit le Singe,
Kakatar tourna un ail et regarda Golo,
- C'est celui-là, fit ce dernier en
désignant d'un index le Caméléon.
- Comment, c'est moi ? suffoqua Kakatar,
c'est toi qui l'a bu !
- N'Gor, dit le Singe, nous allons
marcher tous les deux, ce menteur et moi, et tu verras que c'est celui qui
titube qui a bu ton vin de palme.
Ayant dit, il marcha, s'arrêta bien
droit :
- Suis-je ivre, moi ? demanda-t-il, puis
il commanda : Marche maintenant, toi, Caméléon, toi qui dit ne pas être ivre.
Kakatar avança, puis s'arrêta en
titubant, comme le font tous les Caméléons de la terre.
- Regarde, N'Gor, dit Golo, un buveur ne
peut se cacher.
N'Gor prit Kakatar-le-Caméléon, le
battit vigoureusement et lui dit en l'abandonnant
- Si je ne t'ai pas tué cette fois-ci,
remercie le bon Dieu et ton camarade.
N'Gor s'en retourna vers son palmier, et
les deux voyageurs reprirent leur chemin. Vers le soir, ils atteignirent les
champs de N'Djoum-Sakhe.
- J'ai froid, dit Kakatar, nous allons,
pour me réchauffer, mettre le feu à ce champ. - Non pas, certes, dit le Singe.
- Je te dis que nous allons incendier ce
champ affirma Caméléon, qui alla chercher un tison et mit le feu au champ.
Mais il n'en brûla qu'une partie et le
feu s'éteignit vite. Les gens de N'Djoum-Sakhe avaient cependant aperçu la
flambée. Ils étaient accourus et s'informaient
- Qui a mis le feu à ce champ?
- Je ne sais pas, j'ai vu la flamme et
je me suis approché, déclara Kakatar.
-Comment ? s'étonna le Singe, tu ne veux
pas insinuer que c'est moi qui ai incendié ce champ ?
- Puisqu'il ne veut pas avouer que c'est
lui le coupable, regardez donc nos mains.
Ayant dit, le Caméléon tendit ses mains,
la paume en était blanche et nette.
- Fais voir les tiennes maintenant, toi
qui dis ne pas être l'incendiaire, commanda Kakatar.
Golo tendit ses mains, la paume en était
noire comme celle de toutes les mains de tous les singes de la terre.
- Regardez, triompha le Caméléon,
l'incendiaire ne peut se cacher.
On attrapa Golo, qui se souvient encore
certainement de la correction qu'il reçut et qui, depuis ce temps-là, ne
fréquenta plus jamais Kakatar-le-Caméléon.
larmes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire