Exercice 1 : Texte suivi de questions de cours
Tristesse d’Olympio (extrait)
Les champs n’étaient point noirs, les cieux
n’étaient pas mornes.
Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes
Sur la terre étendu,
L’air était plein d’encens et les prés de
verdures
Quand il revit ces lieux où par tant de
blessures
Son cœur s’est répandu !
L’automne souriait ; les coteaux vers la plaine
Penchaient leurs bois charmants qui jaunissaient
à peine ;
Le ciel était doré ;
Et les oiseaux, tournés vers celui que tout
nomme,
Disant peut-être à Dieu quelque chose de
l’homme,
Chantaient leur chant sacré !
Il voulut tout revoir, l’étang près de la
source,
La masure où l’aumône avait vidé leur bourse,
Le vieux frêne plié,
Les retraites d’amour au fond des bois perdues,
L’arbre où dans les baisers leurs âmes
confondues
Avaient tout oublié !
Il chercha le jardin, la maison isolée,
La grille d’où l’œil plonge en une oblique
allée,
Les vergers en talus.
Pâle, il marchait. – Au bruit de son pas grave
et sombre,
Il voyait à chaque arbre, hélas ! se dresser
l’ombre
Des jours qui ne sont plus !
[…]
Victor Hugo
1. Quels sont les vers qui expriment le plus d’émotion ? A quoi les
reconnaissez-vous ? (4 points)
…………………………………………………………………………………………………………………………
2. En quoi ce poème développe-t-il un lyrisme élégiaque ? Relevez
les éléments qui justifient votre réponse (au minimum trois). (4 points)
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3. Dans quel cadre se déroule cette scène ? (2 points)
…………………………………………………………………………………………………………………………
4. « Il voyait à chaque arbre, hélas ! se
dresser l’ombre / Des jours qui ne sont plus ! » A quoi fait-il allusion à
travers le vers souligné ? (2 points)
…………………………………………………………………………………………………………………………
Exercice 2 : la dissertation
Sujet : Hugo dans le poème «
Oh, je fus comme fou… » tiré de Les Contemplations écrit : « Pères,
mères, dont l’âme a souffert ma souffrance,/Tout ce que j’éprouvais,
l’avez-vous éprouvé ? »
Vous montrerez que le poète traduit le lyrisme de
ses semblables mais il peut aussi mettre ses mots au service de ses propres sentiments.
5. Quel type de plan adopteriez-vous ? Cochez la bonne réponse. (2 points)
a - dialectique
b - analytique
c - thématique
6. Complétez l’introduction en
ajoutant la question de problématique et l’annonce de la 2ème
partie. (4 pts)
Beaucoup d’écrivains ont considéré
la poésie comme un cri de cœur pour exprimer une révolte ou une émotion
quelconque. Parfois il s’agit de joie, parfois de malheur. Aussi Hugo
interpelle-t-il son lecteur qui a, comme lui, éprouvé la « souffrance » ................................... ………………………………………………………………………………………………………………
Nous verrons d’une part que
le poète s’intéresse aux sentiments des autres. Ensuite, nous montrerons, toutefois,
qu’il ……………………………………………………………......................
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CORRECTION
1. Quels sont les vers qui expriment le plus d’émotion ? A quoi les
reconnaissez-vous ? (4 points)
Il s’agit des vers
exprimant une exclamation.
2. En quoi ce poème développe-t-il un lyrisme élégiaque ? Relevez
les éléments qui justifient votre réponse (au minimum trois). (6 points)
On a le thème de la tristesse : le titre ; la
solitude ; l’interjection « hélas ! »
3. Dans quel cadre se déroule cette scène ? (2 points)
La scène se déroule dans la
nature.
4. « Il voyait à chaque arbre, hélas ! se
dresser l’ombre / Des jours qui ne sont plus ! » A quoi fait-il allusion à
travers le vers souligné ? (2 points)
Il fait allusion à la mort.
Exercice 2 : la dissertation
Sujet : Hugo dans le poème «
Oh, je fus comme fou… » tiré de Les Contemplations écrit : « Pères,
mères, dont l’âme a souffert ma souffrance,/Tout ce que j’éprouvais,
l’avez-vous éprouvé ? »
Vous montrerez que le poète traduit le lyrisme
de ses semblables mais il peut aussi mettre ses mots au service de ses propres sentiments.
5. Quel type de plan adopteriez-vous ? Cochez la bonne réponse. (2 points)
le plan analytique
le
plan dialectique
le plan thématique
6. Complétez l’introduction en
ajoutant la question de problématique et l’annonce de la 2ème
partie. (4 pts)
Beaucoup d’écrivains ont
considéré la poésie comme un cri de cœur pour exprimer une révolte ou une
émotion quelconque. Parfois il s’agit de joie, parfois de malheur. Aussi Hugo
interpelle-t-il son lecteur qui a, comme lui, éprouvé la
« souffrance ». Mais
le poète doit-il exclusivement traduire la souffrance de ses semblables ?
Nous verrons d’une part que le poète s’intéresse aux sentiments des autres. Ensuite, nous montrerons, toutefois,
qu’il peut exprimer ses propres sentiments pour lui-même.
1 commentaire:
Machalah
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