A. Les figures de rapprochement (d’analogies)
La comparaison : elle établit un rapprochement entre deux réalités grâce à un mot-outil (comme, ressembler à, pareil à, identique à, semblable à, aussi… que, plus…que, etc.).
Cette femme est féroce comme une lionne.
On a un comparé (femme), un mot-outil (comme) et un comparant (lionne)
Pour interpréter : il s’agit d’identifier le motif, c’est-à-dire la raison du rapprochement : ici, il est exprimé dans la phrase (la férocité de la lionne)
La métaphore : elle fonctionne comme la comparaison, mais sans mot-outil.
Cette femme est une lionne.
Mais on peut avoir : Cette lionne se prépare pour la fête.
NB. La comparaison et la métaphore sont appelées des images.
La personnification : elle attribue à une chose, à un objet ou à un animal les caractéristiques ou l’apparence d’une personne.
Elle serra la main au rideau. (Ici, rideau peut saluer tel une personne)
L’allégorie : elle représente de façon imagée, voire symbolique une idée. On donne à une chose abstraite une caractéristique concrète.
La balance représente la justice, par exemple.
« Le temps mange la vie » Baudelaire.
B. Les figures d’amplification et d’atténuation
L’hyperbole : elle exagère pour renforcer une idée ou un sentiment.
Cet homme a versé un fleuve de larmes.
Pour interpréter : Ici, on met l’accent sur l’intensité des sentiments.
L’euphémisme : Il atténue une expression pour ne pas choquer, pour ne pas blesser, pour adoucir une pensée ou un sentiment.
Le marabout a rendu l’âme. (pour ne pas dire « il est mort », un peu brutal)
La litote : elle permet d’atténuer. Elle se construit avec une négation.
Va, je ne te hais point. (pour dire je t’aime)
C. Les figures d’opposition
L’antithèse : elle rapproche deux idées opposées pour mettre en relief un contraste.
L’antiphrase : elle exprime une idée tout en invitant à comprendre le contraire. L’ironie est un cas particulier d’antiphrase, elle sous-entend souvent dans un souci de ridiculiser.
Tu es trop belle. (lorsqu’on le dit en pensant qu’elle est laide)
L’oxymore (ou alliance de mots) : il réunit dans une même expression deux mots de sens contraire.
Un silence bavard emplit la salle.
D. Les figures de substitution (ou de remplacement)
La métonymie : elle consiste à remplacer une chose par une autre suivant une relation de proximité.
Il a bu un verre. (sachant qu’on doit boire le liquide et non le contenant, ici le verre)
La synecdoque : elle remplace une chose par une autre lorsque l’une est incluse dans l’autre.
Par exemple, les voiles appartiennent aux bateaux. J’ai vu les voiles partir. (J’ai vu les bateaux partir.)
La périphrase : elle consiste à remplacer un mot par une expression.
Lion est remplacé par « le roi de la forêt » par périphrase.
E. Les figures de construction
L’anaphore : elle reproduit le même mot ou groupe de mots au début de plusieurs vers ou phrases.
Voici que décline la lune lasse…
Voici que les conteurs eux-mêmes dodelinent..
Voici que les pieds des danseurs s’alourdissent…
Le parallélisme : il reproduit la même construction dans deux expressions.
« Le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand. » Hugo
« Le vieillard regardait le soleil qui se couche
Le soleil regardait le vieillard qui se meurt » Hugo
L’énumération (ou accumulation) : elle présente une liste d’éléments juxtaposés ou coordonnés.
« Adieu veaux, vaches, cochons, couvées. » La Fontaine
La gradation est une énumération où les termes sont présentés avec une intensité croissante ou décroissante.
« C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. » Molière
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