lundi 28 avril 2008

Etude de Les Soleils des indépendances de Ahmadou Kourouma

Introduction

Les Soleil des indépendances est l’illustration parfaite de la crise sociale qui affecte le groupe Malinké. Les Malinkés détenaient les pouvoirs politique et économique de tout le Horodougou jusqu’à l’arrivée des français. L’implantation de la colonisation avec ses corollaires entraînera la ruine des représentants Malinkés. Il s’est posé dès lors des querelles entre les nouveaux et les anciens dirigeants.
Le roman présente des éléments autobiographiques, Kourouma lui-même est un prince malinké par ses origines. Aussi a-t-il pu s’inspirer de sa vie pour composer le personnage de Fama. Ainsi ressemblait-il beaucoup à Fama et Balla, autres personnages authentiques du roman. Les éléments de la réalité sont très présents dans le texte, et il s’y ajoute des éléments historiques.

I. Biographie et bibliographie
1. Présentation de l’auteur

Ahmadou Kourouma est né en côte d’Ivoire à Boundiali en 1927 dans une famille princière musulmane de l’ethnie malinké. Il a passé une partie de son enfance en Guinée. A l’âge de 7 ans, il est pris en charge par son oncle qui le fait entrer à l’école primaire rurale. En 1947, il est reçu au concours d’entrée à l’école technique supérieure de Bamako. En 1949, il est arrêté comme meneur de grève et envoyé en Côte d’Ivoire. On lui supprime son sursis et il est enrôlé dans le corps des tirailleurs pour un service de trois ans. Il est dégradé quelques mois plus tard, et il se rend en France pour continuer ses études en 1955. C’est à Lyon que son intérêt pour la littérature et l’art d’écrire se précise. Dès son retour en Côte d’Ivoire, il entreprend la rédaction du roman qui deviendra Les Soleils des indépendances qu’il publié à Montréal au Canada en 1968, et aux éditions du Seuil à Paris en 1970. Il meurt en décembre 2003.

2. Bibliographie

Après Les Soleils des indépendances, dont la publication fut refusée d’abord en France, car la langue française y est corrompue par les tournures, les insuffisances du parler Nègre. On attendra près de vingt ans pour voir la publication en 1990 de Monné, outrage et défis aux éditions du Seuil où il peint la période coloniale. En 1999, va paraître En attendant le vote des bêtes sauvages qui dénonce les didacteurs africains ; et en 2000 Allah n’est pas obligé où il parle des guerres civiles qui ont donné naissance à des enfants soldats. Kourouma est aussi l’auteur d’une pièce de théâtre Tougnantigui en 1972.

II. Résumé et composition de l’œuvre

1. Résumé

Fama, prince malinké, dernier descendant et chef traditionnel des Doumbouya du Horodougou, n’a pas été épargné par le vent des indépendances, même du fait de son statut. Habitué à l’opulence, les indépendances lui ont légué pour seul héritage l’indigence et le malheur, une carte d’identité nationale et celle du parti unique. Parti vivre avec sa femme Salimata loin du pays de ses aïeux, Fama en quête d’aumône, se verra obligé d’arpenter les différentes funérailles afin d’assurer son quotidien. Bien qu’incapable de lui donner une progéniture pour perpétuer le règne des Doumbouya, celle-ci s’adonnera corps et âme au petit commerce afin de faire vivre son ménage. Excisée puis violée dans sa jeunesse par le marabout féticheur Tiécoura, elle gardera à jamais le souvenir atroce de ses moments où elle a souffert. Quelques temps après, à la mort de son cousin Lacina, Fama devait lui succéder sur le trône de la capitale de Nikitaï, Togobala. Son retour lui fait découvrir son histoire, la gloire de sa lignée et de son insignifiant héritage, pour une dynastie naguère riche, prospère et respectée. Malheureusement, les indépendances bouleversèrent tout, au système politique et à la chefferie. Fama décida toutefois de vivre en République des Ebènes en compagnie de sa seconde épouse Mariam qui est legs de son cousin Lacina. Malgré les conseil du féticheur et esclave affranchi Balla, Fama se mit en route pour la République durant une instabilité politique. Accusé de complot visant à assassiner le Président et de renverser le régime, il fut arrêté puis enfermé avant d’être jugé. Condamné à vingt ans puis libéré dans la dignité totale d’un homme libre que s’éteignit avec Fama toute une dynastie et son histoire.

2. composition
Le roman s’articule autour de trois parties. La première s’étend sur deux chapitres, la seconde sur cinq et la troisième. L’articulation de l’ensemble est assurée par les retours en arrière, les ellipses et les anticipations, ponctués de vrais âges.

III. Les personnages
Fama : Il est le héros du récit. Il est très grand et très noir. Il a les dents blanches et les gestes d'un prince. Bien qu'il soit réduit à rien, il reste toutefois fidèle aux traditions de sa tribu et continue à porter les costumes d'antan. En malinké, son nom signifie « roi » ou « chef ». Il est le dernier et légitime descendant du prince de Horodougou. Il est devenu un mendiant, un « charognard » comme on le dit, lui qui était élevé dans la richesse. La stérilité de sa femme Salimata met fin à son espoir d’avoir un héritier. Ce vieil homme solitaire et déchu va invoquer la mort qui viendra le trouver dans la dignité.

Salimata : Salimata est une femme sans limite dans la bonté du cœur. Elle a les dents régulières, très blanches et une peau d'ébène. Elle provoque le désir. Le fait que son mari ait une autre femme sous son toit la rend hystérique. Les années passées n'ont en rien affaibli son charme et sa beauté. Elle reste toujours la femme droite, pure courageuse et belle. Sa vie fut bouleversée par son excision et son viol. Et même elle faillit être violée une deuxième fois par un autre marabout Abdoulaye. Déçue par la vie elle quittera son mari sachant qu’elle ne pouvait apporter la paix à celui-ci.

Tiécoura : Dans la case, c’est lui le féticheur qui va violer Salimata, évanouie suite aux douleurs de l’excision. Tiécoura est un marabout féticheur, à l'air effrayant, répugnant et sauvage. Il restera dans l’imaginaire de Salimata. Aussi refusera-t-elle son premier mari à cause de lui : « Bafi puait un Tiécoura séjourné et réchauffé ». Son regard ressemble à celui du buffle noir de savane et ses cheveux tressés sont chargés d'amulettes et hantés par une nuée de mouches qui provoquent la nausée et l'horreur. Il a le nez élargi, avec des narines séparées par des rigoles profondes. Il porte des boucles d'oreilles de cuivre et a un cou collé à l'épaule par des carcans de sortilège. Ses lèvres sont ramassées, boudeuses et sa démarche est peu assurée.

Abdoulaye : C’était un marabout renommé, « Longtemps avant de le voir, Salimata avait entendu parler du marabout sorcier Hadj Abdoulaye ». Il essaiera d’abuser de cette dernière, et reçut d’elle un coup qu’il n’oubliera pas.

Mariam : Elle n’apparaît pas beaucoup dans le texte. Elle est souvent évoquée par les autres personnages. Inconsciente, irresponsable et agissant surtout par réflexe au début, elle s’affirme de plus en plus et provoque même ouvertement Fama, oubliant le deuil. Seconde épouse de Fama, elle est la cause de l'hystérie de Salimata. Elle est belle, ensorcelante, la femme parfaite pour le reste des jours d'un homme. Dans ses yeux vifs, on peut lire la tendresse et le tempérament. Elle est bien plus belle et séduisante que Salimata. Malgré son caractère bien trempé, elle affiche toujours un petit sourire. Mais avec Fama en ville, elle sera la première à le délaisser et déserter le toit conjugal sans aucun remords. C’est une femme très légère et « elle ment comme une édentée, elle vole comme une toto… » dit Diamourou.

Balla : le vieil affranchi aveugle est un homme gros et gras. Il porte toujours des vêtements de chasseur et son pas est hésitant. Des essaims de mouches tournent autour de son visage boursouflé, jusque dans le creux des yeux et des oreilles. Ses cheveux tressés et chargés de gris-gris lui donnent un air grotesque qui n’enlève rien à la crainte qui émane de lui. Il se compare lui-même à un vieux chien ou à une hyène solitaire. C’est le personnage le plus attaché aux traditions et à l’histoire de son peuple. D’ailleurs, c’est lui qui interprète les songes, prédit l’avenir et indique les dispositions à prendre dans certaines circonstances. Il avertit FcCa de sa mort s’il venait à rentrer à la République.

Diamourou : le griot est l’un des rares personnages à s’adapter aux finesses des indépendances. Il partage avec Balla une longue expérience dans le village.

IV. Les thèmes

1. La ville et le village

La description de la ville laisse transparaître la volonté d’opposer symboliquement la condition des Noirs et celle des Blancs. D’un côté nous avons l’opulence des bâtiments en bétons, de l’autre la pauvreté des cases. Le village de Togobala constitue pour Fama le lieu de survivances des coutumes et des traditions, le lieu du souvenir et du retour aux sources. Mais durant cette période des indépendances, le village n’offre pas d’espoir ni de perspective, aussi Fama préférera retourner en ville.

2. La stérilité
La stérilité est brossée dans le texte à travers le couple Salimata Fama, mais cette idée dépasse le couple et s’étend à la tribu, au pays, au monde malinké. Elle symbolise l’improductivité et l’incapacité à assurer la relève et la conservation d’une certaine espèce. Elle a revêt alors une signification symbolique.

3. Les traditions et les croyances

La nuit est présentée comme chargée de misère, et les hommes sont attentifs aux comportements des animaux. La mort est considérée comme un passage dans l’invisible. Les exigences morales sont aussi évoquées à l’humanisme, la paternité, la solidarité, l’hospitalité mais aussi le devoir de procréer qui concerne aussi bien l’homme que la femme.

4. La religion

La religion musulmane et les pratiques animistes se côtoient, se chevauchent quand il s’agit de conjurer un mauvais sort ou de demander une faveur à Dieu ou aux puissances occultes de l’au-delà. C’est ce qui explique la présence de Balla et de Tiécoura à côté des pieux Diamourou et Fama. La synthèse est quand bien même réalisée par Fama.

5. L’excision

L’épreuve délicate et douloureuse est à la base de toutes les souffrances de Salimata. Dans sa description, le narrateur relate à la fois les questions, les significations, l’atmosphère et la personnalité de celle qui opère sans oublier les chants traditionnels et les lamentations des exciseuses.

6. Les indépendances

Le roman dit la déception des malinkés dont les prestiges politiques sont perdues à cause de la colonisation. Mais, c’est surtoOn les indépendances qui sonnent le glas des vestiges du peuple.  Il s'agit ainsi de l’apparition d’une nouvelle classe politique qui rejette la classe politique traditionnelle, c’est le régime des fils esclaves.

7. La bâtardise

L’idée de bâtardise parcourt tout le roman. On la retrouve dans le délire final de Fama comme dernière insulte. Elle prend cette signification variée qui se ramène à l’idée d’authenticité et de légitimité que Fama porte en lui. D’ailleurs, selon son aigri (mécontent) qui ne comprend pas que les choses soient finies et qu’elles ne reviendront plus.

V. Le Style

En pliant la langue française aux exigences de la pensée et des structures linguistiques des Malinkés, Kourouma a donné à son récit une vigueur et un relief saisissant. Tandis que les uns criaient au scandale, d’autres étaient séduits par l’originalité du français l’auteur. Dès lors, il devient adéquat de comparer le récit dans l’univers malinké : « Je n’arrivais pas à exprimer Fama de l’intérieur et c’est alors que j’ai essayé de le trouver dans le style malinké. Je réfléchissais en Malinké, je me mettais dans la peau de Fama pour présenter la chose », dit Ahmadou Kourouma.
En effet, l’auteur a volontairement tordu le cou à la langue française pour mieux ressortir ses idées. C’est ce qui explique la prédominance d’expressions typiquement malinké dans l’œuvre. Et le nombre de métaphore, d’images et formules purement du malinké confèrent au roman sa couleur locale et son originalité.

VI. Signification de l’œuvre

Les Soleils des indépendances connote la déchéance physique et morale, la misère, voire les déceptions nées des indépendances. Ce nouveau monde annoncé comme période de libération et de faste apparaît comme la négation d’un univers authentique, traditionnel. Cette œuvre symbolise la désillusion découlant de l’autonomie. Plus encore, le roman devient un violent réquisitoire, un procès contre les indépendances et les nouveaux maîtres constitués d'une nouvelle race de prédateurs politiques.

Conclusion

Dans ce roman, aux allures tragiques (s’ouvrant sur une scène de funérailles et clôt par la mort du héros Fama), on pourra lire l’image d’une Afrique meurtrie, fantôme marquée par une période de transition qui fut pour beaucoup une époque de déception. L’Afrique y est peinte sous les traits d’une résistante aux agressions de la dictature, avec de graves désordres engendrés par l’époque des indépendances. Mais le sort est loin d’être jeté. Et comme Salimata qui refuse la résignation, l’Afrique doit relever le défi d’une réelle indépendance.

30 commentaires:

Soilé Cheick Amidou a dit…

Je suis de la Côte d'Ivoire.J'avoue que je suis séduit par vos travaux de recherche et d'analyse.La profondeur de la réflexion est assez pertinente.Ce blog peut être pour les élèves,étudiants et amoureux de lettres un puits où est enfoui un trésor littéraire inestimable.Pour cela,vous êtes à féliciter.
Cependant,il me semble que l'enthousiasme vous a fait perdre de vue un détail essentiel:la relecture de votre travail!Et c'est là que vous avez péché.Humblement,j'observe que cette remarquable étude est manifestement engluée dans des fautes de tous genres qui enlèvent à l'analyse ses senteurs exquises d'excellence.Grammaire,orthographe,syntaxe,tout y passe.Malheureusement!Si vous le pouvez,relisez-vous et nettoyez votre diamant des scories qui s'y sont greffées et atténuent la prestance,l'éclat et la brillance de votre chef-d'œuvre.Bien sûr,aucune œuvre humaine n'est parfaite mais il ne nous coûte rien de faire ce que nous pouvons!
Encore une fois,merci pour cette pépite qui me servira.A coup sûr!Continuez!Cordialement!

Lireunlivreplaisir a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Lireunlivreplaisir a dit…

Merci de l'intérêt que tu portes à ces études, modestes certes, mais je donne la voie, car je suis une voie que je m'efforce de parfaire. Par conséquent de telles remarques me donnent de la détermination. Et justement, à chaque fois que je relis, je ne manque pas de corriger des fautes, et des maladresses. Bien entendu il arrive que je ne voie pas certaines fautes, car c'est mon texte; pour des coquilles que d'autres comme vous me signaleraient, je suis certain que la correction sera aisée. Merci.

julle junior badji a dit…

slt Mr c badji j'ai aimé cette etudes sur se roman vous m'aviez permit de le comprendre mais pouvez vous introduire dans se bloc des exo de dissertation oyu de commentaire svp mon email ets tipseboy@live.fr

bijou a dit…

slt j'aimerai avoir une explication d'une partie de ce roman;sous forme de commentaire de texte.page 83 fama fut...84 socialisme et le socialisme

Unknown a dit…

salut je me nomme kone salif aziz je suis en cote d'ivoire precisement en a abengourou dans le royaume de l'indenie et je suis en terminale A2 au lycee moderne d'abengourou. ma preoccupation est de savoir l'auteur hamadou kourouma s'est inspere de quelles situation reelle pour confession cette oeuvre et quelle message voulait donner aux generation futur.

Hassan ABOUSSEDDIK a dit…

Merci pour cette étude précieuse que vous avez fait sur œuvre.
Je suis étudiant à l'Ecole Normale en Agérie, on nous a demandé d'étudier le thème de la tradition dans l'oeuvre de Kourouma.
Votre aide me serait précieuse car vous êtes de la même origine que l'auteur.

Unknown a dit…

vous avez fait un travail firmidable. vraiment felicitation

Thierno Abdoul Diallo a dit…

Merci, je m'en suis vraiment servi.

Anonyme a dit…

Salut mr vous faites un bon travail cependant svp pouvez ajouter la signification des personnages de l'oeuvre? Par exemple pour salimata pourquoi l'auteur l'a choisi pour etre la femme de fama etc.. sa nous aiderai beaucoup sur les themes d'exposé merci d'avance

Unknown a dit…

Merci beaucoup..

Unknown a dit…

Salut Mr le professor j avoue et ton resumé est valider mais certe ce vrai que j ai de difficulter jusqu'a mtn que je comprnd 'fama un héros'j ai un dissertation a faire mais je pas pu trouver quelque details vous pouviez m'aider

Unknown a dit…

merci pour ce travail, svp est ce que vous pouvez me clarifier les points communs entre ce roman et le romans de ngugi the devil on the cross merci d avantage

Queen a dit…

tout d'abord bonsoir je tien a vs remercier Mr le professeur car grâce a vs j’ai su connaitre l'histoire avant mm de l'avoir lu sa ma aussi permis de bien préparer mon expose
Merci encore une fois

tinu a dit…

Bonjour à toutes et à tous

La lecture des chapitres consacrés à Salimata m'a bouleversé; la violence et l'actualité des traumatismes dus à l'excision et aux viols répétés de cette femme courageuse m'abasourdissent et me révoltent. Car si elle est stérile, c'est sans doute en raison de toutes les mutilations et violences qu'elle endure dans une société machiste et inhumaine, empètrée dans toutes sortes de superstitions, et qui lui reproche, en plus, sa stérilité comme si c'était une tare. (N'est-ce pas plutôt son mari d'ailleurs qui est stérile? - Et même si c'était Salimata, il faut se demander pourquoi ce serait une "honte"?!) Donc, au lieu d'avoir un peu d'empathie pour cette femme meurtrie, les critiques pleurnichent toujours sur le sort de son vaurien de mari, pour qui elle n'est qu'un utérus censé lui donner un hériter mâle!
Je suis d'avis qu'il faudrait porter plus d'attention à cette dimension moderne, engagée et féministe du texte. Certes, Fama, le prince maliké déchu, est le personnage principal du roman, et tout ce qui a été dit sur la dimension politique - déception après l'indépendance - est vrai et important. Mais pour aborder le texte de manière courageuse et originale, on ne doit pas se contenter de lire les résumés convenus qu'on trouve sur Internet (qui se ressemblent d'ailleurs étrangement, comme si tout le monde faisait du copié-collé). Le scandale qu'a provoqué cette oeuvre lors de sa parution en 1969 se comprend seulement si l'on plonge dans le texte original. Lisez le chapitre 3, la promesse d'une fête qui tourne au cauchemar pour Salimata, et soyez bouleversé(e)s! C'est la critique de ces rites inhumaines, machistes et traumatisants qui fait l'actualité de ce texte!

Anonyme a dit…

Bonjour à vous

Je suis contente d'être tombée sur ce site un jour avant mon oral de Français, j'avais du mal a retrouver tous les thèmes et j'ai une question à poser: Que signifie la mort de Fama?
En tous cas avec ces expressions malinkés j'ai pris du plaisir à lire le roman et quelques unes me resteront toujours dans un coin de la tête.C'est un titre plutôt ironique, les soleils des indépendances vu ce qu'il s'y passe vraiment, enfin c'est ce que je pense.

Meriem Adem Fouiny a dit…

Merci infiniment! Chui étudiante algérienne et chui sur le point d'entamer mon mèmoire qui a pour thème le néo-colonialisme dans le roman francophone où chui chargée de faire une étude comparative entre deux romans ben j'ai choisit ce roman comme un premier corpus..votre article me servira très très bien..Que Dieu vous bénisse.merci

MARABOUTAGE a dit…

Bonjour chers amis
Je suis maître marabout et je suis spécialiste de la spiritualité. Mes domaines de travail: Vaudou, Marabout, Richesse,

Rituels, Santé, sorcellerie, Bonheur, Chance, Travail, Stérilité, a ménopose précoce; Solution, Amour, Argent et tout autre. Si

vous recevez actuellement mon message, il faut savoir que c'est pour que tu finisses avec tes problèmes de travail, de sante,

de foyer et de sorcellerie que Dieu me dit de te contacter. Je suis disponible pour vous aider à résoudre vos problèmes

spirituels. Contacter moi vite vite tu veux mieux réussir ta vie. Je commence toujours par la vision. Il suffit juste de me

donner ton nom, prénoms et date de naissance. Merci pour la confiance et contactez moi vite pour la vision spirituelle. Tous

les résultats sont garantis 100%. Mes adresses électroniques:
beninmaraboutage2017@gmail.com
soumanoumoctard@gmail.com
NUMERO WHATSAPP: 00229 9777 2186

MARABOUTAGE a dit…

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Unknown a dit…

merci beaucoup Mr vos son très bien détailler

Unknown a dit…

Merci beaucoup pour ce travail formidable ça nous permet de mieux comprendre l'ouvrage vraiment du courage monsieur

Unknown a dit…

Merci beaucoup pour ce travail formidable ça nous permet de mieux comprendre l'ouvrage vraiment du courage monsieur

Unknown a dit…

Bonjour professeur, c'est un travail bien détaillé merci bien et bonne suite.

Unknown a dit…

Je ne sais quoi dire de ce beau travail . vs serez élevé à la grandeur de votre générosité

Unknown a dit…

Merci vraima vous nous avez aidé merci e félicitation pour ce beau travaul

Unknown a dit…

Slu je veux savoir ce k veux krouma dans cette œuvre

Unknown a dit…

Merci je sais comment vous remercier

Unknown a dit…

Je suis de la Guinée je suis convaincu de vos travaux

Unknown a dit…

Je suis sans mots vraiment

Adama Sore a dit…

Merci